Il fallait oser le dire!
C'est Ségolène Royal qui l'a dit...
Commentant les résultats du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, elle déclare sur C News le mardi 25 avril, deux jours après les résultats : "Je pense que c'était une bonne surprise dimanche soir parce que notre candidat était en tête". Rappelons que S. Royal est alors membre du PS, parti qui soutient officiellement... Benoit Hamon! (candidat arrivé en 5ème position)
Source : CNews du 25 avril 2017 Votez! 0 vote(s)
Dimanche 2 décembre 2018 sur TF1, Laurent Wauquiez a déclaré : « Je demande un référendum sur l’ensemble des mesures du gouvernement sur la transition énergétique et notamment les impôts et les taxes. Pourquoi? Parce que le président de la République ne l’avait pas mis dans son programme présidentiel. Il ne l’a jamais expliqué. Personne n’avait compris qu’en votant pour Emmanuel Macron, il y aurait ça. Le geste d’apaisement, c’est de rendre la parole aux Français.»
Le président des Républicains a fait une erreur grossière. Sur le site du mouvement En Marche, les deux mesures ayant entraîné depuis un an une hausse du prix à la pompe sont indiquées dans la rubrique « programme » : la hausse du prix de la tonne carbone (qui a un impact sur le prix du carburant via la TICPE) et le rapprochement de la fiscalité entre le diesel et l’essence.
Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, s’en prend à Libération, et à son directeur de publication, Laurent Joffrin. Page 39 du livre, dans un chapitre consacré au traitement particulier réservé aux femmes en politique, elle écrit, à propos de sa campagne présidentielle perdue en 2007 : «Le pire, c’est qu’à ce moment-là les journaux de gauche censés partager mes valeurs ont été les plus violents : c’est Laurent Joffrin qui en 2007, à un moment crucial de ma campagne, entre les deux tours de l’élection présidentielle, publie dans Libération "La gauche bécassine"».
Ségolène Royal semble avoir des problèmes avec les dates, et aussi avec le contenu. Voici ce que publie Libération pour sa défense, le 2 novembre 2018 : Le directeur de publication de Libé a bien publié un essai, intitulé La gauche bécassine, en février 2007. Où il ne s’en prend pas à la seule Ségolène Royal, mais au Parti socialiste dans son ensemble. Le 21 février 2007, dans un édito publié dans Libé, il évoque d’ailleurs cette expression, mais pour dénoncer le fait que Ségolène Royal en soit affublée lors de la campagne : «S’il y a une bécassine, c’est la vieille gauche étatiste, dépensière, irréaliste et «européolâtre». Royal fait appel à la responsabilité, elle fustige l’assistanat, elle veut une réforme de l’Etat. Socialisme libéral? Blairisme? Non. Mendésisme au féminin, mitterrandisme moralisé, jospinisme décoincé. Le dépassement, en fait, de l’antique distinction entre première et deuxième gauche. Ce n’est pas la jeune Ségolène qui tire la gauche vers le bas. C’est la vieille gauche qui plombe la candidate nouvelle. Difficile de danser le rock avec des éléphants».