Menteurs!

Il fallait oser le dire!

C'est François Bayrou qui l'a dit...

Il déclare lors d'une interview à Marianne daté du 30/09/2016, à propos de la candidature d'Emmanuel Macron : "Peut-être que dans quinze ans, quand il aura vécu ce qu'il doit vivre, Macron sera prêt mais pour l'instant, il n'y a rien". Neuf mois plus tard, ce rien est devenu Président de la République!

Source : Canard Enchainé du 10/05/2017 Votez! 2 vote(s)

François Bayrou
«On n'a pas parlé d'intérêts partisans, on n'a pas eu de négociation, on n'a pas passé son temps à échanger. C'est pas : j'achète, tu vends. Rien de tout ça». Voici ce que déclarait François Bayrou le 23 février 2017 après sa rencontre la veille avec Emmanuel Macron afin d'officialiser son soutien. Des propos contredits par une autre déclaration datant du 11 mai 2017, après que la liste de candidats investis par En Marche ait été publiée : "Je convoque le bureau politique du MoDem demain (vendredi) soir en souhaitant que dans les heures qui viennent, un mouvement de raison permette des investitures communes dans toutes les circonscriptions comme Emmanuel Macron et moi en sommes convenus depuis le premier jour de notre entente".
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Manuel Valls
Manuel Valls déclare à l'AFP le 31/8/2016, à propos de la candidature d'Emmanuel Macron : "J'ai un peu d'expérience. On ne s'improvise pas candidate à l'élection présidentielle"! Ni commentateur politique, ni candidat à une primaire (perdue en janvier 2017 par Manuel Valls) visiblement....
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François Hollande
"Je salue Christiane Taubira... Sa voix peut porter, même quand elle ne dit rien". Ainsi s'exprimait François Hollande lors d'un discours prononcé le 10 mai 2017. Comment faut-il comprendre cette phrase?
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Gilbert Collard
Gilbert Collard évoquait en juillet 2012 le changement de nom du Front National en 2012. Ainsi, interrogé sur la chaine LCI, à la question "Faut-il changer le nom du FN?", il répondait : "Je pense que oui mais tout le Front national pense que non". Six ans plus tard, alors que Marine le Pen propose à son parti de changer de nom, il a changé d'avis! Et il le reconnait lui-même sur la chaine parlementaire : "Je suis très paradoxal. J’ai été le premier à dire qu’il fallait changer de nom. Et puis maintenant, j’en arrive à me dire que ça ne servirait strictement à rien de changer de nom."
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Johnny Halliday
Face à Philippe Bouvard qui lui demande ce qu'il pense du peintre Toulouse-Lautrec, Johnny répond : "Je n'y connais pas grand-chose au rugby, mais je pense que Toulouse va gagner."
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Ségolène Royal
Après les propos de Georges Frêche, président PS de la région Languedoc-Roussillon, sur les joueurs noirs de l'équipe de France, la direction du PS engage une procédure d'exclusion à son encontre. Mi-janvier, G. Frêche décide de se mettre en congé du PS jusqu'à l'élection présidentielle. L'avis de Mme Royal sur l'attitude à adopter varie beaucoup au fil du temps :
Mme Royal déclare successivement : * "Ce qu'il a fait est bien, on peut en rester là'' - 17 janvier 2007 (RTL)
* ''Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours.'' A la journaliste (Laurence Ferrari) qui demande des précision "Vous voulez qu'il soit exclu ?'', Ségolène Royal confirme : ''Oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis.'' (Canal Plus, 21 janvier 2007)
Mais ce n'est pas fini : un an et demi plus tard, deux jours avant les élections du premier secrétaire du PS (où elle est candidate) Ségolène Royal estime que Georges Frêche a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer". Le vent tourne encore, surtout que Frêche, même exclu, domine encore la fédération PS du languedoc. Remarquons aussi que Frêche avait traité les harkis de sous-hommes ou dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France. Qu'a-t-on bien pu dire de plus répréhensible sur la candidate à l'élection présidentielle?
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Nicolas Sarkozy
Vous pensez que les hommes politiques sont en place pour appliquer la volonté de la majorité des habitants. Alors que pensez-vous de la déclaration suivante de Nicolas Sarkozy au parlement de Strasbourg rapportée par le Daily Telegraph : "Un référendum aujourd'hui mettrait l'Europe en danger. Il n'y aura pas de traité si un réféendum a lieu en France, qui serait suivi par un référendum au Royaume-Uni. La même chose [un vote négatif, comme le vote français en 2005] se produirait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé."
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Sylvain Maillard
"L'immense majorité, c'est leur choix, oui". Voici ce que déclare Sylvain Maillard au micro de RFI le 5 février 2017. A quoi pouvait-il répondre? Le journaliste l'interrogeait sur les sans-abris dormant la nuit dehors, à propos du nombre donné par Julien Denormandie, qui affirmait qu'il n'était pas plus de 50 (total manifestement très inférieur à la réalité!). Sylvain Maillard défend son camarade en ces termes : "Je suis aussi un élu local parisien et ce qu'il faut savoir, c'est que même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l'abri (…), c'est leur choix". Le journaliste relance : "Les autres, c'est parce qu'ils le veulent ? Tous les autres, c'est leur choix de dormir dans la rue ?". "L'immense majorité, c'est leur choix, oui" maintient Sylvain Maillard sans sourciller.
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