Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy, en visite en province alors qu'il était ministre de l'intérieur :
"Je suis favorable à l'interdiction de fumer dans les lieux publics" afin de "préserver le fumeur passif", a déclaré le ministre de l'Intérieur. "Pour autant, interdire de fumer là où on vend du tabac, c'est curieux ! Mon idée est la suivante: je suis pour la généralisation de l'interdiction de fumer mais je suis contre les règles rigides qui s'appliqueraient partout sur le territoire de la République".
Selon lui, il n'est pas possible d'aborder ce problème de la même manière "dans un bourg de 750 habitants et lorsqu'il y a 30 cafés-restaurants en coeur de ville", d'où son idée "d'adaptations géographiques", car "on a besoin des 33.000 cafés-restaurants. Je suis conscient du rôle que jouent ces établissements".
Quelques mois plus tard, le résultat.
Le décret tabac s'appliquera bien, à la date prévue, et dans la cadre prévu. On l'assure désormais du côté des ministères "pro-décret", ceux qui défendent l'application au 1er janvier prochain de l'interdiction de fumer dans tous les lieux dits de convivialité, y compris les bars-tabacs, y compris le petit café de campagne. Une semaine tout juste après la manifestation des buralistes venus réclamer à Paris des assouplissements, le sujet était au menu du conseil des ministres mercredi matin.
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Nicolas Sarkozy
"Les grands leaders du monde viennent de pays qui ne sont pas de grandes démocraties", a déclaré Nicolas Sarkozy lors du forum Abu Dhabi Ideas Weekend, selon les propos rapportés par "The National", un quotidien basé à Abu Dhabi.
"Où vous avez un grand leader, il n'y a pas de populisme", a-t-il aussi poursuivi. "Où est le populisme en Chine ? Où est le populisme ici (à Abu Dhabi) ? Où est le populisme en Russie ? Où est le populisme en Arabie saoudite ? Si les grands leaders quittent la table, les dirigeants populistes viendront et les remplaceront."
C'est évident! Pas d'élection libre, pas de populisme!
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Bruno Le Maire
En réponse à une intervention de Sira Sylla (LREM) sur le soutien aux victimes des inondations lors des questions au gouvernement, le ministre de l'Economie Bruno Le Mairea d'abord exprimé sa «solidarité», avant de lancer: «nous sommes en train de recueillir toutes les demandes avec le ministre de l'Intérieur Christophe Colomb».
Après des rires dans l'hémicycle déclenchés par ce lapsus et un tonitruant «Gérard» fusant sur les bancs, le ministre a rebondi: «laissez moi reconnaître à Gérard Collomb la lucidité d'avoir découvert le Nouveau monde!», allusion au «nouveau monde», l'un des slogans des partisans d'Emmanuel Macron.
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Agnès Buzyn
"La France dépense quand même 12 % de son produit intérieur brut en dépenses de santé, c’est beaucoup plus que tous les pays de l’OCDE". Voici ce que déclare Agnès Buzyn à France Info le 9 janvier. Sauf que c'est faux. D'abord, la part du PIB en dépenses de santé n'est que de 11%. ET ce n’est pas « beaucoup plus que tous les pays de l’OCDE », puisque quatre d’entre eux dépensent autant ou plus : la Suède (11 % du PIB également), l’Allemagne (11,3 %), la Suisse (12,4 %) et… les Etats-Unis qui, eux, sont hors de la tendance, avec 17,2 % de leur PIB. Et même si on se réfère à la dépense publique à la charge de la collectivité, la France, avec 8,7%, est derrière le Danemark, la Norvège, le Japon, la Suède et l'Allemagne (9,5% pour ce dernier pays).
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